Say on pay au Canada : exemples récents de rejet

Intéressante nouvelle relayée par le cabinet Osler et Me Andrew Mac Dougall (ici). Au cours d’une même semaine, ce cabinet signale trois rejets de la politique de rémunération, démontrant ainsi que les investisseurs utilisent encore les votes consultatifs pour exprimer leur insatisfaction à l’égard des pratiques de rémunération des sociétés. Un beau changement par rapport à 2014 où le niveau d’appui aux votes sur la rémunération au Canada avait augmenté et aucun vote ne s’était soldé par une opposition.

Cette tendance s’est nettement inversée la semaine dernière lorsque trois sociétés n’ont pas réussi à faire approuver leur politique de rémunération : Barrick Gold Corporation (73,4 % contre), Yamana Gold Inc. (62,73 % contre) et la Banque canadienne impériale de commerce (56,84 % contre). C’est la deuxième fois que Barrick Gold ne réussit pas à faire approuver sa politique de rémunération; elle détient l’honneur discutable d’avoir enregistré le plus faible taux d’appui des actionnaires au Canada (14,8 % en 2013) et d’occuper aussi le deuxième rang (26,6 % en 2015).

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Ce contenu a été mis à jour le 15 juin 2015 à 15 h 09 min.

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