Fondation actionnaire : outil d’une gouvernance différente ?

Bonjour à toutes et à tous, c’est un article paru au journal Le Monde.fr qui me fait éragir ce matin. Sous le titre « Playmobil, l’exemple d’une fondation actionnaire » (ici), nous apprenons que le fondateur de l’entreprise Playmobil – dont les produits sont connus par tous les parents du monde – a légué les titres de son entreprise à une fondation expressément créée au préalable pour être propriétaire de l’entreprise après son décès le 3 juin. Et le journaliste insiste sur un point : « Sans propriétaires ni membres, les fondations actionnaires sont garantes d’une perspective de long terme grâce à un actionnariat stable ». Mais, en quoi consiste une fondation actionnaire ? Cette formule est simple : une fondation à but non-lucratif devient propriétaire d’une entreprise industrielle ou commerciale en possédant tout ou partie des actions et la majorité des droits de vote et/ou la minorité de blocage.

Ce qui est intéressant est qu’en dépit d’une certaine nouveauté du thème, il est loin d’être nouveau dans certains pays européens (au Danemark, en Allemagne, en Norvège, en Suisse) comme le démontre cette étude : ici.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Ce contenu a été mis à jour le 2 juillet 2015 à 9 h 10 min.

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