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CA : pourquoi tous démissionner ?

Bonjour à toutes et à tous, Yvon Allaire livre une belle réflexion sur la démission en bloc : « Démission en bloc des administrateurs: pourquoi et à quoi cela sert-il ? » (Les affaires.com, 6 avril 2018).

 

Qu’elles soient publiques ou privées, les organisations dont un actionnaire détient la majorité (ou l’entièreté) des votes soulèvent des enjeux de gouvernance qui leur sont propres. Pour ce type d’organisation, le seul et ultime moyen pour le conseil d’exercer une certaine influence en cas de conflit avec l’«actionnaire», consiste en la menace de démission en bloc et le cas échéant, d’une démission en bloc bien médiatisée, expliquée et motivée. Évidemment, c’est une arme que l’on doit manipuler avec précaution; son utilisation demande un certain courage, une certaine abnégation, certes des qualités dont l’absence est plus notable que la présence.

Toute personne qui accepte de siéger au conseil d’une société avec actionnaire de contrôle, qu’elle soit privée ou publique, doit bien assimiler ce fait et les limites que cela impose aux pouvoirs du conseil. Le candidat à un poste au sein d’un tel conseil doit être prêt à offrir sa démission, seul ou avec d’autres, lorsque l’«actionnaire de contrôle» veut prendre des décisions ou des orientations qu’il estimerait ne pas être conformes aux intérêts à long terme de la société.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Gouvernance Nouvelles diverses

Wells Fargo : beau cas de gouvernance

« Pris dans la tourmente d’un scandale de comptes fictifs, le patron de Wells Fargo démissionne », c’est sous ce titre que le quotidien revient sur l’affaire Wells Fargo qui est un beau cas de gouvernance.

 

La situation était devenue intenable. Après un peu plus d’un mois de pressions, le PDG de Wells Fargo, John Stumpf a fini par démissionner, mercredi 12 octobre. Le patron, qui avait réussi à traverser la crise financière sans trop de dommages, n’a pas résisté à la tourmente déclenchée par les pratiques commerciales douteuses en vigueur chez Wells Fargo.

La première banque américaine en termes de valorisation boursière a ouvert illégalement 1,5 million de comptes et attribué plus de 500 000 cartes de crédit à l’insu de ses clients, dans le but d’atteindre les objectifs de vente fixés par la direction. La banque a même été jusqu’à créer de fausses adresses électroniques pour inscrire les clients à ses services en ligne. Des frais liés au fonctionnement de ces comptes étaient ensuite prélevés.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian