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Tranparence en matière de COVID-19 : quel bilan des entreprises aux États-Unis ?

David Larcker, Bradford Lynch, Brian Tayan et Daniel Taylor publient un texte qui revient sur la transparence des ghrandes entreprises américaines en matière de COVID-19 « The Spread of Covid-19 Disclosure » (29 juin 2020). Un document plein de statistiques et de tendances sur la transparence… vraiment intéressant sachant que l’enjeu de la question n’est pas à négliger.

Extrait :

The COVID-19 pandemic presents an interesting scenario whereby an unexpected shock to the economic system led to a rapid deterioration in the economic landscape, causing sharp changes in performance relative to expectations just a few months prior. For most companies, the pandemic has been detrimental. For a few, it brought unexpected demand. In many cases, supply chains have been strained, causing ripple effects that extend well beyond any one company.

How do companies respond to such a situation? What choices do they make, and how much transparency do they offer? How does disclosure vary in a setting where the potential impact is so widely uncertain? The COVID-19 pandemic provides a unique setting to examine disclosure choices in a situation of extreme uncertainty that extends across all companies in the public market. This devastating outlier event provides a rare glimpse into disclosure behavior by managers and boards.

Why This Matters

  1. The COVID-19 pandemic provides a unique opportunity to examine disclosure practices of companies relative to peers in real time about a somewhat unprecedented shock that impacted practically every publicly listed company in the U.S. We see that decisions varied considerably about whether to make disclosure and, if so, what and how much to say about the pandemic’s impact on operations, finances, and future. What motivates some companies to be forthcoming about what they are experiencing, while others remain silent? Does this reflect different degrees of certitude about how the virus would impact their businesses, or differences in managements’ perception of their “obligations” to be transparent with the public? What does this say about a company’s view of its relation and duty to shareholders?
  2. In one example, we saw a consumer beverage company make zero references to COVID-19 in its SEC filings and website, despite the virus plausibly having at least some impact on its business. In another example, we saw a company claim no material changes to its previously reported risk factors when managers almost certainly had relevant information about the virus and the likely impact on sales and operations. What discussion among the senior managers, board members, external auditor, and general counsel leads to a decision to make no disclosures? What should shareholders glean from this decision, particularly in light of peer disclosure?
  3. The COVID-19 pandemic represents a so-called “black swan” event that inflicted severe and unexpected damage to wide swaths of the economy. What strategic insights will companies learn from this event? Can boards use these insights to prepare for other possible outlier events, such as climate events, terrorism, cyber-attacks, pandemics, and other emergencies? Should these insights be disclosed to shareholders?

À la prochaine…

divulgation financière Normes d'encadrement Nouvelles diverses

Une bonne nouvelle pour la RSE

Option finance du 6 février 2017 nous apprend que « Le rapport intégré perce dans les entreprises ». Une belle nouvelle pour la RSE tant ce rapport donne une vision globale des choses !

 

Il y a deux ans, seul Engie publiait en France un rapport intégré. Ce document destiné à l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise a vocation à leur expliquer quels sont les leviers créateurs de valeur pour le groupe, en particulier à long terme, qu’ils soient financiers ou bien sociaux, environnementaux et de gouvernance. Depuis la démarche d’Engie, une vingtaine d’entreprises hexagonales ont franchi le pas, dont Orange, Danone ou encore Atos. Un chiffre qui reste encore très faible, mais qui pourrait progresser au fil des années. «D’ici à 2020, tous les grands groupes auront mis en place un rapport intégré, estime Jean-Marie Pivard, vice-président de l’Institut français d’audit et de contrôle internes (Ifaci). Et ce même en l’absence d’obligation légale.» En effet, s’il n’est pas question pour l’instant de contraindre les entreprises à produire un tel document, l’incitation est de plus en plus forte du côté des investisseurs. «Ils exigent un nombre croissant d’informations sur la stratégie de long terme des entreprises, observe Blaise Duault, président de la commission ESG de l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) et responsable de la conformité et des affaires publiques de PAI Partners. A titre d’illustration, 80 % des investisseurs en relation avec PAI Partners s’intéressent aujourd’hui aux données extra-financières, contre seulement un tiers en 2009.»

Or ce type d’informations ne figure pas dans le document de référence.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

divulgation financière

Reporting extra-financier : bon point pour la France

Bonjour à toutes et à tous, une belle information du journal Les Échos.fr : « Le reporting extrafinancier est en marche ».

Tous les ratios ont augmenté, selon le dernier Observatoire de l’information extrafinancière des entreprises du SBF 120 d’EY France. Mais le rapport intégré n’est pas encore généralisé.

 

Cinq ans après l’obligation de diffusion d’informations RSE et développement durable, les entreprises tricolores, tirées par les quarante du CAC, se sont approprié le reporting extrafinancier. Tous les ratios ont augmenté, faisant même des Français les bons élèves des classements internationaux en la matière. Et, fait remarquer Patrick d’Humières, expert RSE, les entreprises françaises peuvent accueillir en toute sérénité la transposition de la directive européenne, aujourd’hui en cours de finalisation à Bercy. Signe de cette évolution : « Pour les deux tiers des entreprises du CAC 40, la RSE est intégrée ou en cours d’intégration dans le modèle d’affaires », souligne Eric Duvaud, associé EY, chargé du dernier Observatoire de l’information extrafinancière des entreprises du SBF 120. « 83 % des entreprises du CAC 40 ont réalisé des analyses de matérialité approfondies, c’est-à-dire qu’elles ont écouté les attentes du marché et, en particulier, celles de leurs clients sur ces sujets », révèle Eric Duvaud. 62 % ont intégré les enjeux RSE dans leur cartographie des risques de manière approfondie ; 70 % ont défini une stratégie et des objectifs quantitatifs, à trois et cinq ans, principalement sur l’énergie et le carbone. Et un quart ont développé une offre responsable. Côté gouvernance, plus d’une sur deux dispose d’un comité traitant de sujets RSE tandis qu’à l’échelle des 800 premières entreprises mondiales, elles ne sont que 40 %. Elles sont aussi 65 % – 37 % si l’on se limite aux seules sociétés du SBF 120 – à intégrer des critères RSE au mode de calcul de la rémunération des dirigeants.
À la prochaine…
Ivan Tchotourian