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Quand les P-DG deviennent des activistes

Excellent article de Carmen Nobel publié ce 20 avril 2016 dans Forbes sous le titre « When CEOs Become Activists ».

The actions of PayPal’s Schulman and other CEOs is an example of a phenomenon that Harvard Business School professor Mike Toffel and his coauthor at Duke’s Fuqua School of Business, Aaron Chatterji, call “CEO activism,” in which corporate executives speak out about social or environmental issues not obviously related to their core businesses.

In their paper “Do CEO Activists Make a Difference? Evidence from a Field Experiment,” the researchers address two key questions: One, can CEO activism sway public opinion about controversial issues like civil rights and climate change? Two, in terms of consumer response, does CEO activism affect customer perceptions about the company? (They recently discussed the paper in the New York Times.)

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Rachat d’actions : une pratique discutable

Bonjour à toutes et à tous, voici que le rachat d’actions refait surface : la saison des résultats du premier trimestre 2016 qui démarre la semaine prochaine devrait selon un article de Les affaires confirmer cette tendance d’autant que les 500 grosses entreprises américaines sont assises sur 1300 milliards de dollars américains de trésorerie (« Wall Street dorlote ses actionnaires à coup de milliards », 10 avril 2016).

Voici quelques statistiques extraits de cet article :

En 2014 et 2015, «au moins 20% des 500 entreprises composant l’indice boursier S&P ont réduit d’au moins 4% le nombre de leurs actions, et par conséquent augmenté leurs bénéfices par action d’au moins 4%», a calculé Howard Silverblatt, analyste chez S&P Dow Jones Indices.

Les 500 plus grosses entreprises cotées en Bourse aux États-Unis avaient consacré 27,5% des 500 milliards de dollars de leurs bénéfices opérationnels aux rachats d’actions en 2009, selon S&P Dow Jones.

En 2015, cette proportion a plus que doublé: sur les 885,29 milliards de dollars de bénéfices engrangés en 2015, 572,5 milliards ont été redistribués aux actionnaires sous forme de rachats d’actions, soit 64,7%, dopant les bénéfices par action de 3,22% en moyenne.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Nouveau régime d’OPA au Canada

Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont publié des modifications fondamentales au régime d’offres publiques d’achat qui devraient entrer en vigueur le 9 mai 2016 (ici). Les modifications accorderont plus de temps aux émetteurs visés pour réagir à une offre hostile, qui se traduira concrètement par un régime « offre permise » de 105 jours et un régime d’offres publiques d’achat harmonisé à l’échelle du Canada lorsque le Règlement 62-104 sur les offres publiques d’achat et de rachat (le Règlement 62-104) sera adopté en Ontario. Les modifications entraînent des incidences importantes sur l’utilisation de régimes de droits à la fois tactiques et stratégiques, et peuvent également influencer la façon dont les opérations seront structurées à l’avenir.

Une des modifications fondamentales prévoit que toute OPA non dispensée devra respecter une obligation de dépôt minimal de plus de 50 % des titres en circulation visés par l’offre (à l’exclusion des titres détenus par l’initiateur ou ses alliés).

Les modifications prévoient également un délai minimal de dépôt de 105 jours, sauf dans certaines situations où le délai peut être abrégé à la discrétion du conseil de l’émetteur visé ou si l’émetteur réalise l’une des opérations de remplacement prévues. Qui plus est, le délai minimal de dépôt fait l’objet d’une prolongation obligatoire d’au moins 10 jours une fois que l’obligation de dépôt minimal et toutes les autres conditions ont été remplies.

Selon le régime actuel, les OPA non dispensées doivent être maintenues pendant 35 jours et ne sont soumises à aucune obligation de dépôt minimal ni prolongation obligatoire une fois que l’initiateur a pris livraison des titres déposés.

Vous pourrez trouver un commentaire du cabinet Osler : ici.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Quel signal pour le dividende ?

Beau billet de blogue proposé par MM. Thénière et Moral sous le titre : « Titres boursiers: trop d’emphase sur le dividende » (Les affaires.com, 28 février 2016). Si le dividende est souvent vu comme l’objectif ultime de toute entreprise – et que son versement est vu comme un signal positif par les investisseurs -, les auteurs questionnent sérieusement cette logique.

Les auteurs soulignent les 7 mythes concernant les titres à dividendes :

  • Les actions versant des dividendes résistent bien dans un marché difficile.
  • Elles performent mieux que le marché en général.
  • Elles procurent une diversification adéquate.
  • Elles constituent une source fiable de revenu.
  • Elles sont avantageuses sur le plan fiscal.
  • Elles s’avèrent une façon prudente d’investir dans les titres considérés «valeur».
  • Elles remplacent les obligations.

Toutefois, c’est un autre aspect de l’article qui m’intéresse : celui du signal parfois tronqué qu’envoi le versement d’un dividende.

Extrait :

Un titre versant des dividendes depuis longtemps ne vous indique que deux choses : la société a été rentable dans le passé et elle existe depuis un certain temps. Cependant, vous ne disposez pas d’information concernant l’évaluation du titre, ni par rapport à l’évolution de la santé financière de la société. Comme vous avez pu le constater avec l’exemple de Wells Fargo, le dividende sera plus souvent qu’autrement coupé lorsque la direction n’a plus le choix. En d’autres termes, il sera trop tard pour l’actionnaire qui comptait surtout sur le revenu.

En conclusion, un investisseur recherchant les dividendes ne devraient pas négliger les sociétés comme Berkshire Hathaway pour son portefeuille. Trop d’importance est accordée à cette fameuse distribution en argent!

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Risques d’une entrée en bourse

Dans son blogue, Diane Bérard revient sur les risques attachés à un premier appel public à l’épargne : « Quand une entrée en Bourse dérape » (Les affaires.com, 9 février 2016).

Vous avez brûlé tout l’argent neuf des investisseurs. Les administrateurs fuient le navire les uns après les autres. Et vous n’avez plus de temps pour un plan B. Voilà l’autre visage d’un premier appel public à l’épargne (PAPE). Celui dont on parle peu.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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CA pour une PME : un besoin ?

L’édito de Mme Géraldine Martin dans le dernier numéro du magazine les affaires est consacré à la nécessité de mettre en place un CA dans les PME : « PME: CA ou pas, il faut bien s’entourer ».

La Banque de développement du Canada (BDC) est l’un des organismes ayant pour mission de soutenir la croissance de nos entreprises. Le nouveau président de la BDC, Michael Denham, qui figure à la une du journal Les Affaires cette semaine, est de cette trempe de dirigeants qui veulent que «ça marche». Son plan, dynamique et louable, s’attaque à plusieurs défis comme la paperasse, les exportations et l’automatisation.

Les entreprises auraient donc tort de se priver de cette aide, mais elles ne doivent pas s’y limiter. Il est important que les PME fassent un effort. Comment? En se dotant d’un comité consultatif, si la mise en place d’un conseil d’administration (CA) est jugée trop lourde et coûteuse. Les membres d’un tel comité n’ont pas de responsabilités légales, contrairement à ceux d’un CA.

Le billet du blogue rappelle des statistiques intéressantes sur la taille des entreprises québécoises et canadiennes :

Le tissu économique du Canada est dominé par les petites entreprises (98,1 %). À l’autre bout du spectre, il n’y a qu’une poignée de grosses entreprises (0,2 %). Au centre, quelques moyennes entreprises (1,7 %) censées assurer notre avenir économique en devenant des géants, créateurs de richesse et d’emplois. Fragile avenir.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian