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Responsabilité sociétale : quelle place pour l’État ?

Bonjour à toutes et à tous, M. Patrick D’humieres publie une tribune sur la place de l’État dans la construction de la responsabilité sociétale : « L’Etat ne doit pas se mêler de la RSE » (Les Échos.fr, 19 août 2016). Pour lui, le message est clair : « Rien ne justifie donc a priori que la puissance publique intervienne sur des opérations qui ne relèvent pas de sa compétence. Cela revient à perpétuer un interventionnisme archaïque qui, sous couvert de RSE, cherche à étendre le champ de la responsabilité juridique de l’entreprise a priori ».

Paradoxe de la gouvernance publique : alors que l’Etat croule sous les réformes à faire pour retrouver une efficacité attendue dans sa gestion, il demande aux acteurs civils ce qu’il doit faire pour orienter la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), domaine réservé à l’initiative volontaire du secteur économique s’il en est ! La question surprend d’autant plus que la RSE consiste à prendre en charge des intérêts collectifs, au-delà de l’obligation légale, et quand on sait aussi que les entreprises françaises font partie des plus engagées, au dire des meilleurs classements internationaux (DJSI) et des agences de notation spécialisées (Oekom Research), tant en termes de transparence, qu’en termes d’initiatives fortes, allant de l’écoconception des offres aux accords-cadres internationaux et en passant par le suivi des sous-traitants et la décarbonation des modèles.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Oui aux actions multivotantes !

Yvan Allaire offre une très belle analyse des actions à droit de vote multiple : « Pourquoi le Canada a besoin des actions multivotantes » (9 mai 2016). Yvan Allaire apporte un bon soutien à ce type de titre en soulignant une particularité du Canada : la présence des entreprises familiales !

 

La saga Bombardier, puis la sonnette d’alarme de Couche-Tard, ont déclenché derechef dans certains milieux et medias un assaut concerté contre les entreprises dont le capital comporte deux classes d’actions. Ces détracteurs se gardent bien de reconnaitre une vérité dérangeante: bon nombre de fleurons, de «champions industriels au Canada», sont des sociétés contrôlées, souvent, par le truchement d’une double classe d’actions.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian