Normes d’encadrement

mission et composition du conseil d'administration normes de droit

Quand Andrew Tastow prévient !

Invité par la Société canadienne des secrétaires corporatifs, l’un des principaux acteurs condamnés (Andrew Fastow) dans le scandale qui a fait s’écrouler la société énergétique en 2001 (l’entreprise Enron) a donné une conférence portant sur les erreurs de jugement qui peuvent mener à des échecs comme celui qu’a connu Enron.

Qu’en retenir ? Quelques idées choques :

  • Le « culte » du profit et du résultat immédiat est toujours présent
  • Le respect des règles ne garantit pas l’absence de fraude, ni un comportement éthique
  • Les procédés comptables, popularisés par Enron, sont encore utilisés par de nombreuses entreprises

Merci à Gérard Bérubé d’avoir relayé l’information. Pour lire son article dans Le Devoir.com intitulé « Appel aux actionnaires » : ici.

Cet article a été l’occasion pour M. Bérubé de conclure sur un paragraphe intéressant mettant en lumière l’Importance de la responsabilité sociétale pour les conseils d’administration : « Et à ces gestionnaires se confinant à leur rôle passif de fiduciaires, consistant à obtenir le rendement le plus élevé possible correspondant à un niveau de risque acceptable, Teachers, la puissante caisse ontarienne, a déjà proposé que « les considérations d’ordre non financier ne peuvent l’emporter sur celles concernant le risque et le rendement. Nous pensons, néanmoins, que l’étude attentive des enjeux de la responsabilité sociale par les entreprises et leur conseil d’administration accroîtra la richesse à long terme des actionnaires. » »

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Gouvernance Normes d'encadrement

Toshiba : des réformes pour cela ?

Les années passent, les réformes se succèdent, mais il apparaît que la gouvernance d’entreprise donne toujours lieu à des scandales. Dernier en date : l’entreprise Toshiba. En effet, qu’a-t-on appris hier en lisant le quotidien Le Monde ?

Des « malversations organisées » ont permis au conglomérat japonais Toshiba de gonfler ses bénéfices de 150 milliards de yens (1,11 milliard d’euros) ces cinq dernières années, a révélé un comité d’audit indépendant dont les conclusions doivent être rendues lundi 20 juillet, selon des médias (ici).

Rien de plus, rien de moins… Enron, Parmalat (pour ne citer que ces deux entreprises) sonnent à nos oreilles !

Aujourd’hui, l’affaire se poursuit suite aux révélations journalistiques : « Pris dans « l’affaire Toshiba », le PDG du groupe nippon, Hisao Tanaka, a annoncé mardi 21 juillet sa démission. Elle fait suite à celle de Norio Sasaki, vice-président du géant japonais de l’électronique et du nucléaire, qui dirigea le groupe entre 2009 et 2013 » (ici). Dans Le Monde, nous apprenons également que :

Dans le cadre des « abenomics », ces mesures visant à revigorer l’économie japonaise, le gouvernement du premier ministre Shinzo Abe a mis en place, en avril 2014, une version japonaise du « Stewardship code », un ensemble de règles imaginées au Royaume-Uni en 2010, incitant les investisseurs à plus de transparence et à une plus grande implication dans la gestion des entreprises. Le 1er juin, un nouveau code de gouvernance est entré en vigueur. Toshiba, qui a quatre administrateurs externes avec pouvoir de nomination des dirigeants, se voulait parmi les entreprises modèles dans ce domaine.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian