Gouvernance

rémunération

RSE et bonus des dirigeants

La RSE amènerait-elle des pratiques différentes dans le domaine de la rémunération des dirigeants ? L’entreprise multinationale (L’Oréal) vient de faire savoir publiquement que le bonus des dirigeants de cette entreprise seront attribués sur des critères de RSE (« L’Oréal généralise les bonus verts », Les Échos.fr, 16 juin 2016).

 

pour embarquer les ultimes sceptiques et provoquer une mobilisation des collectifs de travail autour de ce programme stratégique, le pdg annonce qu’à partir de 2016 l’ensemble des patrons de marque et de pays et des membres du comex seront rémunérés sur leurs contributions effectives – et non déclarées. « Une part non négligeable de leur bonus sera indexée sur des objectifs durables, variables selon les responsabilités », précise Alexandra Palt.

 

Pour rappel, l’AMF France, le Conference Board américain plus d’autres travaux propose depuis quelque temps d’intégrer de la RSE dans les règles de rémunération ! Selon un récent article (ici), 65% des entreprises du CAC 40 ont intégré des indicateurs environnementaux, sociaux et sociétaux dans la rémunération variable de leurs dirigeants. Pour cette pratique, la France se pose en pays précurseur.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

autres publications rémunération

Rémunération et RSE : nouvelle étude par Vigeo

L’agence de notation extra-financière Vigeo a publié récemment une étude sur les liens entre rémunération des dirigeants et RSE : « Rémunération des cadres dirigeants : quelle prise en compte des critères RSE ? ».

La présente étude questionne, à partir d’un univers de plus de 2000 entreprises cotées dans le monde, l’engagement et la capacité des équipes dirigeantes à rendre compte du degré auquel leurs rémunérations sont sensibles à l’exercice de leurs responsabilités sociales au sens large.

Voilà les éléments essentiels de cette étude :

Only 14% of the 2,129 companies under this Vigeo’s review appear to integrate CSR issues in their executive remuneration policies.

Differences between countries and sectors are strong in terms of culture and practices.

Even when executive remunerations are do linked with CSR performances, quantitative targets are disclosed only in 17.4% of cases.

A strong positive relationship is observed between the integration of ESG objectives into executive remuneration policies and the overall CSR performance of the company under Vigeo rating.

While it is not possible to define a “one-size-fits-all” approach on the convergence between ESG strategies and executive remuneration, the good practices observed by Vigeo suggest some aspects that are particularly important in this field. The key takeaways include: the identification of material ESG issues and the related performance indicators; the adoption of quantitative targets on selected ESG indicators, both for annual and long-term incentives; the adoption of downward discretionary adjustments and claw-back provisions in cases of serious ESG controversies.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian