rémunération

Normes d'encadrement rémunération

More Companies Placing Limits on Director Pay

Le 29 mars 2016, un article du Dow Jones Institutional News nous apprenait que les sociétés américaines sont de plus en plus nombreuses à limiter la rémunération de leurs dirigeants : « More Companies Placing Limits on Director Pay« . Attention toutefois : il n’est pas question de réduire la rémunération, mais plutôt d’encadrer des formes de rémunération pour éviter de futures poursuites judiciaires !

A growing number of Fortune 500 companies are putting limits on the stock awards they give directors, according to Willis Towers Watson PLC, a risk advisor and consulting firm. But the companies aren’t trying to keep directors’ pay low, so much as protecting directors from lawsuits. More than a quarter, or 28%, of the Fortune 500 companies today include in their compensation policies limits on how much directors can get in stock awards, according to Willis Towers Watson‘s analysis. Companies either set limits on the number of stock or on the amount in dollars directors can get paid. Typically these are set lower than the limits placed on executive pay, and need to be approved by shareholders. Most of the limits were put into place since 2013, suggesting that companies are only recently tackling the issue.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

autres publications rémunération

7 mythes sur la rémunération : lesquels ?

La rémunération des dirigeants d’entreprise sont un sujet de grande polémique. Qu’est-ce qui pousse les entreprises à offrir ce niveau de salaire à leur dirigeant ? Cet article de Sylvie St-Onge et Michel Magnan, publié à l’automne 2008 dans Gestion (ici), passe en revue sept mythes concernant la rétribution des dirigeants d’entreprises afin de démontrer l’irrationalité sur laquelle ils reposent.

Au cours des dernières années, force est de constater que la rémunération totale des dirigeants d’entreprise s’est accrue d’une manière à la fois inégalée, radicale et sournoise. Toutefois, il est même devenu difficile d’apprécier la rémunération totale des dirigeants compte tenu de la multiplicité et de la complexité de ses composantes. Depuis le début des années 1970, l’importance relative du salaire dans la rémunération totale des dirigeants a diminué considérablement, passant de près de 60 % à moins de 30 %. Alors que dans les années 1970, la rémunération totale médiane des dirigeants américains représentait un multiple équivalant à 40 fois le salaire moyen des travailleurs, ce multiple est aujourd’hui supérieur à 400 fois, ce qui en fait le multiple le plus élevé du monde occidental. En sus de leur salaire, tous les dirigeants sont admissibles à des programmes de rémunération variable tant à court terme (par exemple, des primes, la participation aux bénéfices) qu’à long terme (par exemple, l’achat et l’octroi d’actions, les options, les actions simulées et restreintes, les unités et les primes de rendement, la plus-value des actions). Entre 1992 et 2005, alors que l’indice des prix à la consommation s’est accru de 39 %, la rémunération moyenne et médiane des dirigeants américains augmentait de 139 % et de 93 %  respectivement, et ce, en raison de l’augmentation de leur rémunération variable : leurs primes se sont accrues de 144 % (passant de 492 553 $à 1 200 417 $), leurs octrois d’actions de 390 % (passant de 215 168 $ à 1 054 171 $) et leurs octrois d’options de 166 % (passant de 703 729 $ à 1 870 255 $).

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

normes de droit rémunération

Option d’achat : conséquences critiquables des règles fiscales

Bonjour à toutes et à tous, une étude de Les affaires s’appuyant sur une compilation exclusive des transactions d’initiés d’une centaine de chefs de direction nous apprend que les P-DG d’une trentaine de grandes sociétés québécoises et canadiennes ont réduit légalement leur facture fiscale de 53,3 millions de dollars en 2015. L’économie est possible grâce au traitement avantageux accordé aux options d’achat.

Pour rappel : les options d’achat accordent le droit à un dirigeant d’entreprise d’acquérir une action à un prix déterminé dans le futur. Lorsque le prix de l’action sous-jacente dépasse le prix d’exercice, son détenteur réalise un gain en capital. Or, au fédéral, seulement 50 % de ce gain est imposable !

Pour en savoir plus sur les options d’achat et l’avenir de leur traitement fiscal, voir le billet de Stéphane Rolland : ici.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian