Structures juridiques

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Les entreprises du CAC 40 rachetées en masse

Bonjour à toutes et à tous, alors que le Québec se lamente parfois du rachat de ses entreprises, la France subit également une vague de rachat de ses grandes entreprises du CAC 40. Le quotidien Les Échos.fr propose une réflexion sur le sujet que je vous relaie ici : « Quand les fleurons du CAC 40 plient bagage pour l’étranger ».

 

En moins de deux ans, quatre sociétés du CAC 40 sont passées sous pavillon étranger. Un record. Est-ce le reflet du déclin industriel français ? Ou bien le résultat de stratégies individuelles désastreuses ?

L’annonce a frappé les esprits. Fin mai, Technip a choisi de fusionner avec le texan FMC et d’installer le siège du nouvel ensemble à Londres. Une décision qui marque le passage sous pavillon étranger d’un nouveau fleuron français, après le cimentier Lafarge, avalé par le suisse Holcim, les activités énergie d’Alstom tombées dans l’escarcelle de GE et le l’équipementier Alcatel-Lucent absorbé par le finlandais Nokia. En moins de deux ans, le CAC 40 a vu quatre de ses membres changer de nationalité. Un record… A quoi tient cette accélération ? Faut-il y voir le reflet du déclin industriel français ? Le résultat d’une stratégie désastreuse de tel ou tel manager ? Ou bien le destin malheureux d’entreprises incapables de s’adapter au grand vent de la mondialisation ? (…)

Depuis deux ans, l’écart s’est toutefois resserré. Dealogic comptabilise 43 milliards d’euros de rachats d’actifs par des entreprises étrangères en 2014-15 contre 55 milliards pour les acquisitions de groupes français hors des frontières. Ce qui ne signifie pas qu’ils aient perdu leur agressivité comme le montre le rachat d’Airgas par Air Liquide pour 12,5 milliards d’euros ou celui de Cablevision par Altice pour 15,4 milliards d’euros. Ou pour SEB, qui vient de faire la plus grosse acquisition de son histoire en Allemagne.

Est-ce à dire que les disparitions des Lafarge, Alstom Energie et autres Alcatel-Lucent n’ont rien à voir avec le déclin français ?

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian