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Rémunération et RSE : nouvelle étude par Vigeo

L’agence de notation extra-financière Vigeo a publié récemment une étude sur les liens entre rémunération des dirigeants et RSE : « Rémunération des cadres dirigeants : quelle prise en compte des critères RSE ? ».

La présente étude questionne, à partir d’un univers de plus de 2000 entreprises cotées dans le monde, l’engagement et la capacité des équipes dirigeantes à rendre compte du degré auquel leurs rémunérations sont sensibles à l’exercice de leurs responsabilités sociales au sens large.

Voilà les éléments essentiels de cette étude :

Only 14% of the 2,129 companies under this Vigeo’s review appear to integrate CSR issues in their executive remuneration policies.

Differences between countries and sectors are strong in terms of culture and practices.

Even when executive remunerations are do linked with CSR performances, quantitative targets are disclosed only in 17.4% of cases.

A strong positive relationship is observed between the integration of ESG objectives into executive remuneration policies and the overall CSR performance of the company under Vigeo rating.

While it is not possible to define a “one-size-fits-all” approach on the convergence between ESG strategies and executive remuneration, the good practices observed by Vigeo suggest some aspects that are particularly important in this field. The key takeaways include: the identification of material ESG issues and the related performance indicators; the adoption of quantitative targets on selected ESG indicators, both for annual and long-term incentives; the adoption of downward discretionary adjustments and claw-back provisions in cases of serious ESG controversies.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

 

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Sociétés québéoises : à quoi ressemblent les CA ?

Merci à l’IGOPP de nous offrir une vision des pratiques et tendances des conseils d’administration au Québec (ici). L’édition 2014 de l’étude de la gouvernance et de la rémunération des administrateurs du Top 50 québécois est une initiative conjointe de l’Institut sur la gouvernance des organisations privées et publiques (IGOPP) et de Spencer Stuart. De plus, Cette édition comprend aussi les sociétés québécoises citées dans le TOP 100 du Canadian Board Index 2014.

COMPOSITION DU CONSEIL

  • Le chiffre d’affaires des 50 plus grandes entreprises québécoises en 2013 se situait entre 288 millions de dollars1 (Manac) et 37 960 millions de dollars (Alimentation Couche-Tard) ;
  • 43 nouveaux administrateurs ont accédé à un siège de leur conseil d’administration au cours de l’année 2013, soit 8,4 % des 511 postes d’administrateurs siégeant au sein des conseils du TOP 50 des administrateurs : 26 hommes et 17 femmes ; 40 % des nouveaux administrateurs sont des femmes ;
  • L’âge moyen des nouveaux administrateurs (57 ans) est inférieur à l’âge moyen des administrateurs en poste (61 ans). L’âge moyen des administrateurs québécois entre 2007 et 2013 n’a pas changé ;
  • 39 % des nouveaux administrateurs ne sont pas des résidents du Canada. On remarque une tendance similaire pour les nouveaux administrateurs nommés au sein des conseils des entreprises du Top 100 canadien. La proportion des administrateurs nonrésidents canadiens dans les entreprises québécoises s’élève actuellement à 19 % des administrateurs ;
  • 20 % des administrateurs des plus grandes entreprises québécoises sont des femmes (contre 14 % en 2007). Les fonctions clés au sein des conseils d’administration sont très largement occupées par des hommes. Cependant, le nombre de femmes administratrices augmente selon la taille de l’entreprise.

RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURS

  • La médiane de la rémunération globale des administrateurs des sociétés québécoises a passé de 54 714 $ à 102 148 $ entre 2007 et 2013. Cependant, elle demeure encore inférieure à la rémunération des administrateurs des sociétés du Top 100 canadien (172 000 $) ;
  • La médiane de la rémunération des présidents des conseils des sociétés québécoises est de 285 000 $ alors que celle des présidents des conseils de sociétés canadiennes est de 364 000 $. Cependant, cet écart diminue en ne considérant que les entreprises québécoises qui font partie du Top 100 canadien ;
  • Les entreprises québécoises du secteur de la construction et des mines sont celles qui rémunèrent le mieux leurs administrateurs, leur rémunération médiane s’élevant à 199 475 $. Dans le cas des entreprises canadiennes, ce sont les entreprises du secteur de l’énergie qui offrent la plus haute rémunération médiane : 220 000 $ ;
  • 68 % des entreprises québécoises donnent l’option à leurs administrateurs de recevoir leur rémunération sous forme de titres (actions ou unités d’actions différées, dans la majorité des cas) ; >> En moyenne, les administrateurs de sociétés québécoises détiennent 828 906 $ en titres de l’entreprise qu’ils administrent. Cet investissement varie selon la durée de leur mandat comme administrateur.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian