Valeur actionnariale vs. sociétale | Page 2

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Gouverner une entreprise n’est pas gouverner un État !

En voilà une drôle de question que je vous propose pour mon dernier de blogue Contact : « Gouverner une entreprise et gouverner un État: les dangers d’une analogie ». Est-ce que gouvernance (d’une entreprise) et gouvernement (d’un État) peuvent être rapprochés ? Si la réponse est souvent positive, il faut se méfier. L’image est belle, mais elle déforme la réalité.

 

Est-il possible de rapprocher la gouvernance d’une entreprise du gouvernement d’un État? Cette question m’est venue de plusieurs articles de presse récents ainsi que de recherches que je mène depuis plusieurs années dans le domaine de la gouvernance d’entreprise. Faut-il penser la gouvernance d’entreprise sur un modèle politique de type démocratique? Ici, poser la question n’est pas y répondre: il faut se méfier des évidences… Un fameux juriste français (le doyen Georges Ripert) s’interrogeait déjà sur ce thème en 1951 en soulignant, dans son style unique, les limites de l’analogie.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Publication au Bulletin Joly Bourse : retour sur Theratechnologies

Bonjour à toutes et à tous, je viens de publier au Bulletin Joly Bourse une analyse de la décision de la Cour suprême Theratechnologies inc. c. 121851 Canada inc. (2015 CSC 18). Sous le titre « Responsabilité civile sur le marché secondaire : premières précisions de la Cour suprême canadienne sur l’autorisation judiciaire préalable », je reviens sur les enseignements de cette importante décision d’avril 2015 en termes de protection des investisseurs par le biais des recours collectifs.

 

Rendue le 17 avril 2015, la décision de la Cour suprême canadienne Theratechnologies inc. c. 121851 Canada inc. apporte des précisions intéressantes sur le régime de responsabilité de nature civile relevant du droit des valeurs mobilières. Au travers de cet arrêt, la plus haute instance du pays se prononce pour la première fois sur les conditions d’autorisation de ce recours introduit en 2007.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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La valeur actionnariale au rancart !

Belle tribune de la professeure Lynn A Stout : « The Myth of Maximizing Shareholder Value » (OpenEdNew, 23 mai 2016).

 

By the end of the 20th century, a broad consensus had emerged in the Anglo-American business world that corporations should be governed according to the philosophy often called shareholder primacy. Shareholder primacy theory taught that corporations were owned by their shareholders; that directors and executives should do what the company’s owners/shareholders wanted them to do; and that what shareholders generally wanted managers to do was to maximize « shareholder value, » measured by share price. Today this consensus is crumbling. As just one example, in the past year no fewer than three prominent New York Times columnists have published articles questioning shareholder value thinking. Shareholder primacy theory is suffering a crisis of confidence. This is happening in large part because it is becoming clear that shareholder value thinking doesn’t seem to work, even for most shareholders.

 

Je vous laisse lire la suite…

 

Pour rappel, j’avais eu l’occasion de faire une recension du très bel ouvrage de Lynn A Stout dans la Revue international de droit économique – 2013/3 ((t. XXVII)) – : ici.

Lynn A. STOUT, The Shareholder Value Myth: How Putting Shareholders First Harms Investors, Corporations and the Public, Berrett-Koehler Publishers, 2012

1 – Un sujet d’une grande actualité

2 – Remise en cause de la norme de primauté actionnariale

3 – Les actionnaires d’aujourd’hui

4 – Mise en perspective de l’ouvrage

 

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Tendance mondiale en matière de dividendes : + 3,1 %

Selon la dernière édition du rapport de l’Indice Henderson des dividendes mondiaux (HGDI), les dividendes ont augmenté de 2,2% pour atteindre 218,4 milliards de dollars US au cours du premier trimestre 2016. Ceci a permis au HGDI d’atteindre 158,8, son plus haut niveau en un an. Les dividendes sous-jacents, après ajustement des effets de change et d’autres facteurs moins importants, ont augmenté de 3,1%.

Points clés :

 

Les dividendes extraordinaires ont doublé par rapport au 1er trimestre 2015

 

Le Japon, l’Amérique du Nord et l’Europe sont en tête des paiements

 

Les pays émergents, l’Asie Pacifique hors Japon et le Royaume-Uni sont à la traîne

 

La stabilité du dollar US signifie que la croissance des dividendes, à l’échelle internationale, transparaitra de façon importante en 2016

 

Les dividendes britanniques devraient chuter cette année en raison de la forte baisse des dividendes de la part des sociétés du secteur des matières premières et du secteur financier

 

La situation est similaire en Australie, avec des réductions de dividendes et une devise faible

 

Henderson estime que les dividendes, à l’échelle internationale, devraient augmenter de 3,9% en 2016, pour atteindre 1180 milliards de dollars US, ce qui représente une hausse de 3,3% des dividendes sous-jacents

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian