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Nouvelles diverses Structures juridiques Valeur actionnariale vs. sociétale

L’entreprise a-t-elle une âme ?

Bonjour à toutes et à tous, c’est avec cette question que Michael Dorff (« Can a Corporation Have a Soul? ») ouvre un beau débat dans The Atlantic ? Merci à Mme Louise Champoux-Paillé d’avoir diffusé l’information sur cet article sur LinkedIn…

 

In light of recent corporate scandals such as Wells Fargo’s, one can be excused for wondering whether corporations seek anything beyond profits for their shareholders by any means necessary. In these days of activist hedge funds pressing companies for ever more share buybacks, is there room for a company that cares about its workers, the environment, or the communities in which it does business? In other words, can a company have a soul?

Mark Fields, the CEO of Ford Motor Company, believes so. In an interview with Fortune, he called Ford “a company with a soul,” pointing to a long-held policy of donating money and employees’ volunteer hours to the communities in which the company operates and to the company’s high rankings for good corporate behavior by an organization called the Ethisphere Institute. Fields quoted the company’s founder, Henry Ford, as saying, “A business that earns nothing but money is a poor business.”

 

Et la conclusion :

 

In the absence of any radical new regulations, for American-style capitalism to work again for the middle class as well as for the wealthy, more CEOs like Fields are going to have to adopt ambitious plans for implementing Henry Ford’s advice, plans that stretch far beyond making some charitable donations and implementing sustainability initiatives. They are going to have to give their companies true souls.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Où en est la RSE dans les entreprises ?

Sur 1001 startups, Julien Dallemand propose un guide intéressant sur la responsabilité sociétale : « Où en est la RSE dans les entreprises ? » (21 septembre 2016).

 

Depuis plusieurs années déjà, la Responsabilité Sociétale d’Entreprise attire l’attention des dirigeants d’entreprise. Certains la considère tout simplement comme une nouvelle tendance dans le monde du business, dans laquelle il est inutile d’investir. D’autres, au contraire, ont modifié leur plan stratégique pour devenir plus ‘socialement responsables’ et pensent que leur entreprise en bénéficiera. Qui a raison ?

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Quelle responsabilité pour les entreprises ?

Le magazine The Economist publie en septembre un numéro consacré au gigantisme des sociétés par actions et à la tendance au regroupement qui se développe depuis quelque temps : « A giant problem ».

 

DISRUPTION may be the buzzword in boardrooms, but the most striking feature of business today is not the overturning of the established order. It is the entrenchment of a group of superstar companies at the heart of the global economy. Some of these are old firms, like GE, that have reinvented themselves. Some are emerging-market champions, like Samsung, which have seized the opportunities provided by globalisation. The elite of the elite are high-tech wizards—Google, Apple, Facebook and the rest—that have conjured up corporate empires from bits and bytes.

As our special report this week makes clear, the superstars are admirable in many ways. They churn out products that improve consumers’ lives, from smarter smartphones to sharper televisions. They provide Americans and Europeans with an estimated $280 billion-worth of “free” services—such as search or directions—a year. But they have two big faults. They are squashing competition, and they are using the darker arts of management to stay ahead. Neither is easy to solve. But failing to do so risks a backlash which will be bad for everyone.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

 

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Responsabilité sociétale : avant tout une question d’image !

Sondage révélateur que relaie Boursorama qui démontre que pour les entreprises, la démarche RSE a surtout un impact sur leur image mais peu voient l’intérêt économique. Je vous invite à lire cet article : « La responsabilité sociale, quel intérêt pour l’entreprise ? » (Boursorama, 7 septembre 2016).

 

Concept dans lequel les entreprises intègrent, sur la base du volontariat, les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est de plus en plus considérée comme stratégique par ces dernières. Selon une étude* publiée par l’Express ce mercredi 7 septembre, 95% des entreprises pensent que les enjeux liés à la RSE vont devenir plus importants à l’avenir. Pour preuve, 70% des entreprises interrogées ont créé un service dédié à ces sujets (solidarité, impact climatique, parité, etc.), souvent rattaché à leur direction générale.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Les profits : un signe alarmant ?

« Big firms in the United States have never had it so good. Time for more competition ». C’est sous ce titre que le journal The economist propose un article éclairant sur ce que signifie le versement de gros profits par les entreprises : une concentration du marché !

 

High profits might be a sign of brilliant innovations or wise long-term investments, were it not for the fact that they are also suspiciously persistent. A very profitable American firm has an 80% chance of being that way ten years later. In the 1990s the odds were only about 50%. Some companies are capable of sustained excellence, but most would expect to see their profits competed away. Today, incumbents find it easier to make hay for longer. (…)

Unfortunately the signs are that incumbent firms are becoming more entrenched, not less. Microsoft is making double the profits it did when antitrust regulators targeted the software firm in 2000. Our analysis of census data suggests that two-thirds of the economy’s 900-odd industries have become more concentrated since 1997. A tenth of the economy is at the mercy of a handful of firms—from dog food and batteries to airlines, telecoms and credit cards. A $10 trillion wave of mergers since 2008 has raised levels of concentration further. American firms involved in such deals have promised to cut costs by $150 billion or more, which would add a tenth to overall profits. Few plan to pass the gains on to consumers.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

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Rachat d’actions : le vent en poupe

Selon un article de L’Agefi (« Les rachats d’actions aux Etats-Unis s’intensifient »), le montant des rachats d’actions effectués au premier trimestre par les entreprises de l’indice S&P 500 ne cesse de croître.

 

Sur la base des données disponibles, soit 80% de l’échantillon, ils sont de 20% supérieurs aux rachats effectués le trimestre précédent, et dépassent de 31% les montants enregistrés lors de la même période de 2015 aux Etats-Unis, selon les statistiques provisoires de S&P Dow Jones Indices.

Le compteur des rachats au premier trimestre atteint déjà 142,5 milliards de dollars sur la base des données provisoires. Au dernier trimestre 2015, ils approchaient 146 milliards de dollars, pour un total supérieur à 572 milliards sur l’année écoulée. Le record de rachat sur trois mois remonte au troisième trimestre 2007, qui a marqué le début de la crise financière, avec 172 milliards dépensés sur un trimestre par les sociétés du S&P 500 pour acquérir leurs propres titres.

 

J’avais eu l’occasion de m’exprimer il y a peu sur ce sujet dans un billet du blogue Contact intitulé : « Rachat d’actions: cul-de-sac pour les entreprises? ».

Petit extrait : Comme je l’ai démontré, le rachat d’actions est donc une décision atypique qui soulève ses propres contradictions et réserves. Si une décision de racheter des actions est prise par le CA d’une entreprise, celle-ci doit en mesurer les conséquences:

  • Ouvrir assurément et facilement la voie à la critique.
  • Envoyer un signal souvent interprété de manière différente par les partenaires internes (je pense aux actionnaires et aux salariés, par exemple) et externes d’une entreprise.

Plus grave, à mon sens, le rachat d’actions peut cacher une politique de court terme lourde de sens: empêcher des investissements d’avenir indispensables à la relance de l’économie.

Sous peine de menacer l’équilibre dans la répartition de richesse, l’économie ne saurait en être une de rachat d’actions. Entreprises et CA, vous avez là une responsabilité qui dépasse l’entreprise: une responsabilité sociétale!

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian