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La finance : un bien… pour un mal ?

Intitulé « L’articulation entre productivité et inclusivité » (pour un résumé, voir : ici), un rapport de l’OCDE analyse les causes profondes de ces deux problématiques, en examinant les liens qui les unissent et les moyens d’y répondre dans le cadre d’une action cohérente.  Il souligne notamment la nécessité d’étendre les actifs productifs de l’économie en investissant dans les compétences individuelles et dans un environnement où toutes les entreprises et toutes les régions peuvent prospérer.

Comme le relève un article publié dans La presse.ca (ici), « Le poids croissant de la finance dans l’économie mondiale pourrait avoir détourné l’investissement des activités productives et provoqué une plus forte concentration de la richesse au sommet de la distribution des revenus ». L’OCDE se demande finalement si le poids croissant de la finance dans l’économie mondiale n’a pas contribué au ralentissement de la productivité et renforcé les inégalités depuis le début des années 2000.

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Ivan Tchotourian

autres publications Nouvelles diverses

2016 NACD Private Company Governance Survey Results

Rapport sur la gouvernance des sociétés fermées par le NACD (pour une synthèse, cliquez ici) !

The National Association of Corporate Directors recently released its 2015-2016 NACD Private Company Governance Survey. In an article in the March 2016 edition of “Private Company Director” – a monthly publication sponsored by NACD – senior research analyst, Ted Sikora, highlighted a few of the results. Some of the more interesting take-aways were those that distinguished family owned business from other privately held companies. For example:

  • Approximately three-quarters of all family owned business lack any kind of formal CEO/leadership succession plan. At the same time, respondents to the survey from family owned businesses identified leadership and management training as some of the most important and time consuming parts of their job (more so than other privately held companies). This interesting juxtaposition might arise from the fact that many family owned businesses (although certainly not all) already have a presumptive leadership heir. As such, there does not appear to be any need for a formal process for identifying a new CEO. Because the next generation of leadership is frequently already with the business, however, there is a constant reminder of the training they need
  • Barely half of family owned businesses have any kind of board evaluation mechanism. Again, it is not difficult to imagine the relationship dynamics in a family business that would lead to this result. If everyone on the board of directors is in the family, a formal review process would seem particularly awkward.
  • A majority of family owned businesses have no limitations or restrictions on time spent in management or on the board. Many privately held companies will have term limits, age limits and other restrictions, but these appear notably less used in family owned businesses.
  • Respondents from family owned businesses strongly identified the need for outside, industry expertise on their boards. Yet family owned businesses are the most likely to have boards lacking in outsiders, industry experts and others identified as adding value.
  • Consistent with nearly every other survey in this area, family owned businesses demonstrated a longer vision and a greater priority of long-term planning, as compared with their non-family owned counterparts.

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Ivan Tchotourian

engagement et activisme actionnarial Nouvelles diverses rémunération

La rémunération à Bombardier inquiète

Selon un article de La presse du 27 avril 2016 (ici), l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC) et le Régime de retraite des enseignants de l’Ontario (Teachers) ont exprimé à Bombardier leurs préoccupations à l’égard des « octrois accordés aux dirigeants en sus du programme habituel de rémunération ».

De plus, l’OIRPC et Teachers s’opposent à la volonté de Bombardier d’augmenter significativement le nombre d’actions pouvant être émises dans le cadre du régime d’options d’achat d’actions.

Enfin, les deux organisations appuient une proposition du MEDAC prônant plus de transparence dans le dévoilement des résultats des votes des actionnaires.

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Ivan Tchotourian

Normes d'encadrement Nouvelles diverses

Le boom de l’ISR au Canada

La journaliste de la presse+ (Mme Stéphanie Grammond) revient dans un article sur l’accroissement de l’investissement socialement responsable au Canada : « C’est facile d’être vert ».

Contrairement à ce que chantait Kermit, la célèbre grenouille du Muppet Show, c’est facile d’être vert… du moins pour les investisseurs.

Plus que jamais, l’investissement responsable a le vent dans les voiles. Au Canada, on compte plus de 1000 milliards d’actifs gérés en tenant compte du respect de l’environnement, de la saine gouvernance et des impacts sociaux. Un bond de 68 % en deux ans.

Désormais, près du tiers de l’industrie canadienne de l’investissement est socialement responsable. Mais c’est surtout en raison des caisses de retraite. Les particuliers, eux, sont en retard.

Mais il ne faut pas grand-chose pour les convaincre. À l’heure actuelle, moins de la moitié (46 %) des Québécois connaissent l’investissement responsable. Mais quand on leur explique le concept, les deux tiers (66 %) se disent prêts à investir de cette manière, nous apprend un sondage dévoilé aujourd’hui par le Mouvement Desjardins, en marge du jour de la Terre.

Pour rappel, j’avais eu l’occasion de publier l’année dernière sur le blogue Contact un article « Investissement socialement responsable: qu’en dit le droit? » consacré à l’incertitude du droit entourant ce choix.

Une étude parue en février montre que 20% des actifs sous gestion au Canada sont maintenant constitués par des investissements socialement responsables (ISR). Or ces investissements, qui prennent en compte des critères sociaux, éthiques ou environnementaux, ne font pas encore l’objet de positions juridiques claires. Par exemple, les gestionnaires de fonds de mon régime de retraite pourraient-ils être tenus légalement responsables de mauvais rendements associés à leur décision de réaliser des ISR?

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Ivan Tchotourian

conférences Nouvelles diverses

Conférence Paule Gauthier : êtes-vous inscrit(e) ?

La Conférence annuelle Paule Gauthier en droit des affaires et des services financiers aura lieu le vendredi 22 avril 2016 de 11 h 30 à 14 h (http://www.fd.ulaval.ca/evenements/conference-annuelle-paule-gauthier-stein-monast-contentieux-application-reglementation).

Pour cet événement, la Faculté de droit de l’Université Laval accueillera le professeur Martin Gelter de la Faculté de droit de Fordham (États-Unis).

Intitulé « Contentieux et application de la réglementation en matière de valeurs mobilières dans le monde », cette conférence présentera les problèmes de la responsabilité civile dans le domaine des valeurs mobilières (notamment les recours collectifs) et de la protection des investisseurs.

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Ivan Tchotourian

autres publications Normes d'encadrement Nouvelles diverses

L’AMF dresse un état des lieux des codes de gouvernement d’entreprise en Europe

Processus d’élaboration, contrôle de leur application, thématiques clés : afin d’identifier les meilleures pratiques, l’Autorité des marchés financiers (AMF) publie une étude comparée des codes de gouvernement d’entreprise dans dix pays européens.

Depuis 2004, l’AMF publie chaque année un rapport sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants. A cette occasion, elle émet des recommandations à destination des entreprises et propose des pistes de réflexion pour faire évoluer les codes établis par les associations professionnelles. Afin d’identifier les meilleures pratiques en Europe et d’alimenter ses réflexions, l’AMF publie une étude comparée du code AFEP-MEDEF avec neuf codes de pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède). Parmi les principaux constats :

  • A l’exception de la France et du Royaume-Uni, les pays de l’échantillon ne disposent que d’un seul code. Celui-ci est établi par une commission, un groupe de travail d’initiative privée ou privée-publique, par le régulateur ou par l’entreprise de marché. La France est le seul pays où les codes sont élaborés par des associations représentant les émetteurs.
  • Dans cinq pays (Belgique, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni), le contrôle de l’application de ces codes donne lieu à la rédaction d’un rapport par le régulateur de marché. Dans les autres, ce rapport est élaboré par une ou plusieurs entités privées, le rédacteur du code assurant également le contrôle de sa mise en œuvre dans six des pays du panel.
  • L’AMF a étudié quinze rapports de contrôle ainsi rédigés : pour plus d’un tiers d’entre eux, ils sont basés sur des constats exclusivement statistiques. Mais huit s’attachent, comme le rapport de l’AMF, à apprécier de manière plus qualitative le respect du principe « appliquer ou expliquer ». Deux pays (France et Belgique) émettent des recommandations à destination des entreprises sur l’application des codes.
  • Seule la France, via le rapport de l’AMF, pratique le « name and shame ».

L’AMF a également comparé le contenu des différents codes sur différents thèmes structurants en tenant compte des contextes législatif et réglementaire dans lesquels ces codes s’insèrent. D’une manière générale, et comparativement aux autres codes, le code AFEP-MEDEF apparaît assez précis, notamment sur l’évaluation du conseil, la féminisation du conseil et les critères d’octroi de la rémunération variable. Cependant, d’autres codes vont plus loin sur l’indépendance du président du conseil et sa rémunération, le rôle et les missions de l’administrateur référent et son indépendance, la transparence des modalités de calcul du plafond d’indemnités de départ, et la mise en place de clauses de restitution de la rémunération variable (claw back).

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Ivan Tchotourian

conférences devoirs des administrateurs Gouvernance Normes d'encadrement normes de droit normes de marché Nouvelles diverses objectifs de l'entreprise

Colloque en gouvernance : cela approche !

Bonjour à toutes et à tous, je vous rappelle que le colloque sur les enjeux contemporains de gouvernance d’entreprise  organisé par le Centre d’études en droit économique (Faculté de droit de l’Université Laval)  et la Chaire de recherche en gouvernance de sociétés (FSA de l’Université Laval) arrive bientôt !

Vendredi 1er avril 2016

8 h 30 à 17 h

Salon Hermès (salle 1651)

Pavillon Palasis-Prince

Cette rencontre du droit, de l’administration et de la finance permettra aux professionnels
et aux étudiants de confronter leurs point de vue sur plusieurs thématiques :

  • Composition et mission des conseils d’administration
  • Devoir des administrateurs
  • Contenu et légitimité des pouvoirs des actionnaires
  • Activisme actionnarial
  • Opportunité de normes de divulgation ou impératives
  • Place des préoccupations liées à la responsabilité sociétale

Information et inscription : www.fsa.ulaval.ca/gouvernance-entreprises


 

Formation d’un dispensateur reconnu aux fins de la formation continue obligatoire du Barreau  du Québec pour une durée de 5 heures.


 

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Ivan Tchotourian