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La valeur actionnariale au rancart !

Belle tribune de la professeure Lynn A Stout : « The Myth of Maximizing Shareholder Value » (OpenEdNew, 23 mai 2016).

 

By the end of the 20th century, a broad consensus had emerged in the Anglo-American business world that corporations should be governed according to the philosophy often called shareholder primacy. Shareholder primacy theory taught that corporations were owned by their shareholders; that directors and executives should do what the company’s owners/shareholders wanted them to do; and that what shareholders generally wanted managers to do was to maximize « shareholder value, » measured by share price. Today this consensus is crumbling. As just one example, in the past year no fewer than three prominent New York Times columnists have published articles questioning shareholder value thinking. Shareholder primacy theory is suffering a crisis of confidence. This is happening in large part because it is becoming clear that shareholder value thinking doesn’t seem to work, even for most shareholders.

 

Je vous laisse lire la suite…

 

Pour rappel, j’avais eu l’occasion de faire une recension du très bel ouvrage de Lynn A Stout dans la Revue international de droit économique – 2013/3 ((t. XXVII)) – : ici.

Lynn A. STOUT, The Shareholder Value Myth: How Putting Shareholders First Harms Investors, Corporations and the Public, Berrett-Koehler Publishers, 2012

1 – Un sujet d’une grande actualité

2 – Remise en cause de la norme de primauté actionnariale

3 – Les actionnaires d’aujourd’hui

4 – Mise en perspective de l’ouvrage

 

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

objectifs de l'entreprise Structures juridiques

Retour sur l’entreprise : un bien commun

Bonjour à toutes et à tous, je vous signale cet édito dans Les Échos de M. Denis Terrien intitulé : « Faire de l’entreprise un bien commun ». Je ne peux que partager ce qui est exprimé d’autant que mes écrits y sont pour une grande part consacrés !

Petit extrait :

 

Depuis le boycott par des ­consommateurs anglais du sucre de canne des Caraïbes produit par des esclaves au XVIIIe siècle, l’affaire est entendue. Aux yeux d’un consommateur responsable, la mission de l’entreprise ne se réduit pas à engranger des bénéfices. Une entreprise est un créateur essentiel de richesse et de progrès, mais elle ne peut pas fonctionner comme si les conséquences de son activité pouvaient être cantonnées en son sein, comme si une paroi étanche existait entre le dedans et le dehors, comme si elle pouvait supprimer ses externalités négatives.

A l’intérieur et à l’extérieur de son périmètre, des parties prenantes, toujours plus nombreuses, se mobilisent pour défendre à la fois leurs intérêts particuliers et leur conception de l’intérêt général. La prise en compte et la ­convergence de ces aspirations multiples forment ce qu’on appelle depuis cinquante ans la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). Avant de devenir la règle, grâce à la vision de certains dirigeants visionnaires, elle a longtemps été traitée avec dédain, désinvolture ou opportunisme.

A la prochaine…
Ivan Tchotourian

 

mission et composition du conseil d'administration objectifs de l'entreprise

Les P-DG vont-ils parler de plus en plus de RSE ?

Les P-DG devraient investir davantage le terrain de la RSE dans leur déclaration. C’est en substance ce que l’on apprend d’un article du Wall Street Journal intitulé : “Salesforce’s Marc Benioff has kicked off new era of corporate social activism” (2 mai 2016).

 

Mr. Benioff is among CEOs of companies, including Apple Inc., Bank of America Corp., Walt Disney Co., Intel Corp. and International Business Machines Corp., that have begun pressuring lawmakers on social issues, often with a warning: Change laws or risk losing business.

That is a departure from the past, when U.S. CEOs often avoided weighing in on social issues lest they incur backlash from shareholders, customers and other constituents.

Now, the risk may be in not speaking up. “Our jobs as CEOs now include driving what we think is right,” says Bank of America CEO Brian Moynihan. “It’s not exactly political activism, but it is action on issues beyond business.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Gouvernance mission et composition du conseil d'administration objectifs de l'entreprise

CA et RSE : puisque Robert Eccles vous le dit

L’Institut des administrateurs de société (IAS) vient de diffuser une synthèse de l’intervention du professeur de Harvard Robert Eccles lors du dernier cocktail  qui s’est tenu à Montréal le 13 avril.

Les Conseils d’administration ont un rôle vital à jouer dans l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) aux stratégies d’investissement et à la reddition de compte des sociétés qu’ils administrent.

C’est à eux de juger quels sont les aspects matériels ayant une influence sur la capacité des sociétés à créer de la valeur à court, moyen et long terme.

Car leur obligation fiduciaire va aux sociétés et non seulement aux actionnaires.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Nouvelles diverses objectifs de l'entreprise

Questions to Ask About Your Company’s Purpose

Bonjour à toutes et à tous, intéressant article de Dominic Houlder et Nandu Nandkishore intitulé « 4 Hard Questions to Ask About Your Company’s Purpose » sur le Harvard Business Review qui revient sur le cas Volkswagen.

In the early 1930s, cars in Europe were still a luxury for the rich. But in 1933 Dr. Ferdinand Porsche launched the People’s Car: Volkswagen. Its purpose was to enhance people’s lives through great engineering that offered everyone an accessible, high-quality car. The purpose behind the People’s Car resonated throughout the 20th century, and Volkswagen grew and prospered.

Then, in 2007, something changed. The Volkswagen leadership set a new overarching goal for the company: to become the world’s largest automaker by 2018.

(…) Too many leaders today focus on the practicalities of what and how rather than the more distant and abstract question of why. But there are costs to such shortsightedness, as Volkswagen’s example makes clear. How strong is your purpose? Is it solid enough to guide you through uncertain times? Stress-test it with these questions

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

engagement et activisme actionnarial Gouvernance objectifs de l'entreprise

Les investisseurs institutionnels, acteurs du long terme ?

Dans une très récente tribune parue dans The Globe and Mail, la professeure Janis Sarra affirme que : « Institutional investors must lead our transition to long-term sustainability ». Dans le cadre de cet article, elle réagit à l’annonce par le président de l’Université de Toronto (Meric Gertler) de l’orientation des 6.5 milliards de dollars gérés par son institution au profit de la lutte contre le réchauffement climatique.

Institutional investors have an important role to play in charting a new course in corporate approaches to climate change, aimed at long-term sustainability. Institutional investors, such as pension funds, are by their nature “patient capital” because of their size in the market and illiquidity of their shares. Collectively, they can have a significant influence on corporate decision makers in tackling climate change.

Aside from our collective public interest in a sustainable world, there is a business case to be made. At risk is a significant portion of the value of diversified investment portfolios. Howard Covington of Cambridge and Raj Thamotheram of Oxford have suggested that value at risk due to climate change in just 15 years could result in a permanent reduction of up to 20 per cent in portfolio value. Hence, there are compelling reasons for capital-markets participants to aggressively press for immediate and comprehensive action. Indeed, it can be argued that institutional investors have a fiduciary duty to act to prevent risk to their portfolios from anthropogenic climate change. The strategies need to be multifold: decarbonization of electricity, a massive move to clean energy or lower carbon fuels, less waste in all sectors, improvement of forests and other natural carbon sinks.

There is a nascent but growing type of institutional shareholder activism called “forceful stewardship,” in which investors are demanding a recasting of fiduciary obligation away from short-term shareholder returns toward ethical obligations and reduction of long-term environmental risks. Forceful stewardship involves helping directors and officers of all types of businesses understand that it is a breach of their fiduciary duties to ignore long-term environmental risks such as climate change. This activism by our most powerful advocates in the market is an important development in the potential to change the current course of climate change.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Normes d'encadrement normes de marché Nouvelles diverses objectifs de l'entreprise

L’ISR et l’après COP21

Très intéressant dossier publié par le quotidien Les Échos le 16 décembre 2015 et qui fait suite à la COP21 qui s’est tenue à Paris : « L’investissement responsable et la RSE post-COP21 ».

Changement climatique et responsabilité sociale influencent les modèles économiques. Entreprises et financiers bousculent leurs habitudes…

Je vous laisse lire la suite. Ce dossier est l’occasion de revenir sur les notions d’ISR et de responsabilité sociétale avec une approche peut-être moins juridique mais tout aussi intéressante.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian