Nouvelles diverses | Page 20

Nouvelles diverses

Capsule vidéo : Peut-on et doit-on repenser la gouvernance d’entreprise ?

M. Jean-Philippe Timsit relaie cette capusle vidéo où 2 experts échangent sur l’avenir de la gouvernance d’entreprise.

Les 26, 27 et 28 mai 2014, l’ESC Rennes a accueilli la XXIIIème conférence de l’Association Internationale de Management Stratégique (AIMS). Cette session Controverse « Peut-on et doit-on repenser la gouvernance d’entreprise ? » a été l’occasion d’un débat d’une grande richesse entre:

  • Blanche Segrestin, Pr. à Mines Paris Tech;
  • Michel Albouy, Pr. Senior de Finance à Grenoble Ecole de Management

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Nouvelles diverses

Responsabilité sociétale : avant tout une question d’image !

Sondage révélateur que relaie Boursorama qui démontre que pour les entreprises, la démarche RSE a surtout un impact sur leur image mais peu voient l’intérêt économique. Je vous invite à lire cet article : « La responsabilité sociale, quel intérêt pour l’entreprise ? » (Boursorama, 7 septembre 2016).

 

Concept dans lequel les entreprises intègrent, sur la base du volontariat, les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est de plus en plus considérée comme stratégique par ces dernières. Selon une étude* publiée par l’Express ce mercredi 7 septembre, 95% des entreprises pensent que les enjeux liés à la RSE vont devenir plus importants à l’avenir. Pour preuve, 70% des entreprises interrogées ont créé un service dédié à ces sujets (solidarité, impact climatique, parité, etc.), souvent rattaché à leur direction générale.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Nouvelles diverses responsabilisation à l'échelle internationale

Corporate greenwashing : retour sur une notion et ses pratiques contemporaines

The Guardian offre un très bel article qui revient sur la notion de greenwashing : « The troubling evolution of corporate greenwashing » (Sam Watson, 20 août 2016). Cet article met en lumière que cette pratique a pris une grande ampleur depuis les années 80 et qu’elle est devenue sophistiquée ne se contentant plus d’être liée aux plaintes suite à des dégâts environnementaux.

 

 

The term greenwashing was coined by environmentalist Jay Westerveld in 1986, back when most consumers received their news from television, radio and print media – the same outlets that corporations regularly flooded with a wave of high-priced, slickly-produced commercials and print ads. The combination of limited public access to information and seemingly unlimited advertising enabled companies to present themselves as caring environmental stewards, even as they were engaging in environmentally unsustainable practices.

But greenwashing dates back even earlier. American electrical behemoth Westinghouse’s nuclear power division was a greenwashing pioneer. Threatened by the 1960’s anti-nuclear movement, which raised questions about its safety and environmental impact, it fought back with a series of ads proclaiming the cleanliness and safety of nuclear power plants. One, featuring a photograph of a nuclear plant nestled by a pristine lake, proclaimed that “We’re building nuclear power plants to give you more electricity,” and went on to say that nuclear plants were “odorless […] neat, clean, and safe”.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

normes de droit Nouvelles diverses

Responsabilité sociétale : quelle place pour l’État ?

Bonjour à toutes et à tous, M. Patrick D’humieres publie une tribune sur la place de l’État dans la construction de la responsabilité sociétale : « L’Etat ne doit pas se mêler de la RSE » (Les Échos.fr, 19 août 2016). Pour lui, le message est clair : « Rien ne justifie donc a priori que la puissance publique intervienne sur des opérations qui ne relèvent pas de sa compétence. Cela revient à perpétuer un interventionnisme archaïque qui, sous couvert de RSE, cherche à étendre le champ de la responsabilité juridique de l’entreprise a priori ».

Paradoxe de la gouvernance publique : alors que l’Etat croule sous les réformes à faire pour retrouver une efficacité attendue dans sa gestion, il demande aux acteurs civils ce qu’il doit faire pour orienter la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), domaine réservé à l’initiative volontaire du secteur économique s’il en est ! La question surprend d’autant plus que la RSE consiste à prendre en charge des intérêts collectifs, au-delà de l’obligation légale, et quand on sait aussi que les entreprises françaises font partie des plus engagées, au dire des meilleurs classements internationaux (DJSI) et des agences de notation spécialisées (Oekom Research), tant en termes de transparence, qu’en termes d’initiatives fortes, allant de l’écoconception des offres aux accords-cadres internationaux et en passant par le suivi des sous-traitants et la décarbonation des modèles.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

autres publications mission et composition du conseil d'administration Normes d'encadrement Nouvelles diverses place des salariés

Système allemand de codétermination : un modèle exportable ?

Alors que Theresa May a fait part de son intérêt d’importer en Grande-Bretagne le système allemand, MM. Horst Eidenmüller,  Mathias Habersack, Caspar Behme et Lars Klöhn  reviennent sur la pertinence de cette proposition en jetant un regard prudent (de chercheurs !) sur ce système : « Corporate Co-Determination German-Style as a Model for the UK? » (18 juillet 2016).

 

On 13 July 2016, Theresa May took up office as Prime Minister of the United Kingdom. Only shortly before, she had made headlines when she proposed to adopt European-style worker representation on the boards of leading companies.

Corporate co-determination hence seems to gain a certain degree of popularity with the British government – which is highly astonishing, considering that it was the UK which most fiercely fought against co-determination on a European level. It was mainly the diverging views of the UK and Germany on co-determination which have thwarted projects like the Draft Fifth Company Law Directive or the establishment of a European Private Company (Societas Privata Europaea, SPE). It is downright ironic that while the UK now shows an interest in co-determination, the concept is being questioned in Germany after decades of lying dormant. The reason for the new German discussion of co-determination are doubts regarding the compatibility of its specific form of co-determination with higher-ranking Union law. This post provides a brief overview of the most recent developments in German co-determination law that were the focus of a joint Oxford/Munich conference at the Ludwig-Maximilians-Universität (LMU) in Munich in March 2016.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Nouvelles diverses

Les profits : un signe alarmant ?

« Big firms in the United States have never had it so good. Time for more competition ». C’est sous ce titre que le journal The economist propose un article éclairant sur ce que signifie le versement de gros profits par les entreprises : une concentration du marché !

 

High profits might be a sign of brilliant innovations or wise long-term investments, were it not for the fact that they are also suspiciously persistent. A very profitable American firm has an 80% chance of being that way ten years later. In the 1990s the odds were only about 50%. Some companies are capable of sustained excellence, but most would expect to see their profits competed away. Today, incumbents find it easier to make hay for longer. (…)

Unfortunately the signs are that incumbent firms are becoming more entrenched, not less. Microsoft is making double the profits it did when antitrust regulators targeted the software firm in 2000. Our analysis of census data suggests that two-thirds of the economy’s 900-odd industries have become more concentrated since 1997. A tenth of the economy is at the mercy of a handful of firms—from dog food and batteries to airlines, telecoms and credit cards. A $10 trillion wave of mergers since 2008 has raised levels of concentration further. American firms involved in such deals have promised to cut costs by $150 billion or more, which would add a tenth to overall profits. Few plan to pass the gains on to consumers.

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

autres publications Nouvelles diverses Valeur actionnariale vs. sociétale

Tendance mondiale en matière de dividendes : + 3,1 %

Selon la dernière édition du rapport de l’Indice Henderson des dividendes mondiaux (HGDI), les dividendes ont augmenté de 2,2% pour atteindre 218,4 milliards de dollars US au cours du premier trimestre 2016. Ceci a permis au HGDI d’atteindre 158,8, son plus haut niveau en un an. Les dividendes sous-jacents, après ajustement des effets de change et d’autres facteurs moins importants, ont augmenté de 3,1%.

Points clés :

 

Les dividendes extraordinaires ont doublé par rapport au 1er trimestre 2015

 

Le Japon, l’Amérique du Nord et l’Europe sont en tête des paiements

 

Les pays émergents, l’Asie Pacifique hors Japon et le Royaume-Uni sont à la traîne

 

La stabilité du dollar US signifie que la croissance des dividendes, à l’échelle internationale, transparaitra de façon importante en 2016

 

Les dividendes britanniques devraient chuter cette année en raison de la forte baisse des dividendes de la part des sociétés du secteur des matières premières et du secteur financier

 

La situation est similaire en Australie, avec des réductions de dividendes et une devise faible

 

Henderson estime que les dividendes, à l’échelle internationale, devraient augmenter de 3,9% en 2016, pour atteindre 1180 milliards de dollars US, ce qui représente une hausse de 3,3% des dividendes sous-jacents

 

À la prochaine…

Ivan Tchotourian