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Nouvelles diverses objectifs de l'entreprise

Questions to Ask About Your Company’s Purpose

Bonjour à toutes et à tous, intéressant article de Dominic Houlder et Nandu Nandkishore intitulé « 4 Hard Questions to Ask About Your Company’s Purpose » sur le Harvard Business Review qui revient sur le cas Volkswagen.

In the early 1930s, cars in Europe were still a luxury for the rich. But in 1933 Dr. Ferdinand Porsche launched the People’s Car: Volkswagen. Its purpose was to enhance people’s lives through great engineering that offered everyone an accessible, high-quality car. The purpose behind the People’s Car resonated throughout the 20th century, and Volkswagen grew and prospered.

Then, in 2007, something changed. The Volkswagen leadership set a new overarching goal for the company: to become the world’s largest automaker by 2018.

(…) Too many leaders today focus on the practicalities of what and how rather than the more distant and abstract question of why. But there are costs to such shortsightedness, as Volkswagen’s example makes clear. How strong is your purpose? Is it solid enough to guide you through uncertain times? Stress-test it with these questions

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Ivan Tchotourian

Nouvelles diverses

Qui sont les plus malhonnêtes à Wall Street ?

Article original publié dans le quotidien Le Monde « Et les plus malhonnêtes sont… ». Cet article de Stéphane Lauer revient sur les conseillers financiers et les entreprises qui dont il faudrait se méfier.

En ces temps où le populisme prospère, une affirmation revient sans cesse, telle une évidence : la finance, qui a largement failli au moment de la crise de 2008, serait composée pour une large part de personnages sans foi ni loi, prêts à s’enrichir par tous les moyens. Wall Street, malhonnête ? Mais malhonnête comment ?

Il faut bien le reconnaître, la filmographie d’Hollywood, plus ou moins inspirée de la réalité, et les scandales qui font régulièrement la « une » de la presse financière ne donnent qu’une vision assez parcellaire du sujet. Combien de Bernie Madoff en puissance pour des centaines de milliers de conseillers honnêtes ? La question mérite d’être posée lorsqu’on sait qu’aux Etats-Unis, plus de la moitié des ménages font appel à des professionnels pour gérer leur argent. Une armée de 650 000 conseillers qui se voient confier un patrimoine de 30 000 milliards de dollars d’actifs. Dans ces conditions, mieux vaut savoir à qui l’on a vraiment affaire.

Trois chercheurs, Mark Egan, de la Carlson School of Management (université du Minnesota), Gregor Matvos et Amit Seru, tous deux de la Booth School of Business (université de Chicago), se sont attelés à ce travail de bénédictin : ils ont épluché 1,2 million de dossiers retraçant le parcours professionnel de 87 000 conseillers financiers entre 2005 et 2015.

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Ivan Tchotourian

Base documentaire normes de droit Nouvelles diverses

Nom en français : le Québec recule

Un article de la presse = nous apprend ce matin que le gouvernement Couillard renonce à exiger qu’un descriptif en français accompagne la marque de commerce en anglais des grandes surfaces. En contrepartie, il imposera de l’affichage en français sur la façade (« Francisation des enseignes : Québec lâche prise »).

À la suite d’une longue réflexion, le gouvernement Couillard présentera sous peu un règlement pour forcer les grandes surfaces à mettre du français sur leurs façades. Mais Québec fait le constat qu’il ne peut contraindre ces multinationales à ajouter un terme descriptif en français à leur marque de commerce en anglais.

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Ivan Tchotourian

normes de droit Nouvelles diverses

Droit fiscal et actions d’entreprise

Bonjour à toutes et à tous, voici un très bel article de Les affaires.com qui revient sur les règles fiscales concernant les actions d’une entreprise.

À l’approche de la date limite des déclarations de revenus pour 2015, c’est le moment de vous assurer que vous avez toutes les informations qu’il vous faut pour garantir que vous payez le minimum d’impôts sur les revenus de vos placements de l’année dernière. C’est aussi l’occasion de réexaminer votre situation du point de vue fiscal et d’ajuster votre stratégie et votre portefeuille dans l’optique d’une réduction de votre facture fiscale pour les années à venir.

Un placement en actions produit généralement deux types de revenus qui doivent être déclarés au fisc : les gains en capital et les dividendes.

Je vous laisse découvrir la suite ici.

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Ivan Tchotourian

Normes d'encadrement Nouvelles diverses responsabilisation à l'échelle internationale

Ottawa met de l’argent pour lutter contre l’évasion fiscale

Ottawa investit près d’un demi-milliard de dollars dans la lutte contre l’évasion fiscale — et espère récupérer six fois les sommes injectées quand il aura mis le grappin sur les fraudeurs (ici).

Le budget fédéral prévoit 444 millions sur cinq ans pour permettre à l’Agence du revenu du Canada (ARC) de réprimer l’évasion fiscale et de s’attaquer à l’évitement fiscal. Les libéraux espèrent pouvoir récupérer pas moins de 2,6 milliards en recettes fédérales avec cet investissement sur la même période de temps.

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Ivan Tchotourian

Nouvelles diverses Valeur actionnariale vs. sociétale

Valeur actionnariale : une notion trop enseignée ?

Les écoles de commerce mettent-elles trop l’emphase sur la valeur actionnariale ? C’est à cette question que N. Craig Smith et David Rönnegard tentent de répondre dans leur article : « Shareholder Primacy, Corporate Social Responsibility, and the Role of Business Schools » (Journal of Business Ethics, March 2016, Volume 134, no 3, pp 463-478).

This paper examines the shareholder primacy norm (SPN) as a widely acknowledged impediment to corporate social responsibility and explores the role of business schools in promoting the SPN but also potentially as an avenue for change by addressing misconceptions about shareholder primacy and the purpose of business. We start by explaining the SPN and then review its status under US and UK laws and show that it is not a likely legal requirement, at least under the guise of shareholder value maximization. This is in contrast to the common assertion that managers are legally constrained from addressing CSR issues if doing so is inconsistent with the economic interests of shareholders. Nonetheless, while the SPN might be muted as a legal norm, we show that it is certainly evident as a social norm among managers and in business schools—reflective, in part, of the sole voting rights of shareholders on corporate boards and of the dominance of shareholder theory—and justifiably so in the view of many managers and business academics. We argue that this view is misguided, not least when associated with claims of a purported legally enforceable requirement to maximize shareholder value. We propose two ways by which the influence of the SPN among managers might be attenuated: extending fiduciary duties of executives to non-shareholder stakeholders and changes in business school teaching such that it covers a plurality of conceptions of the purpose of the corporation.

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Ivan Tchotourian

mission et composition du conseil d'administration Nouvelles diverses

Rachat d’actions : une pratique discutable

Bonjour à toutes et à tous, voici que le rachat d’actions refait surface : la saison des résultats du premier trimestre 2016 qui démarre la semaine prochaine devrait selon un article de Les affaires confirmer cette tendance d’autant que les 500 grosses entreprises américaines sont assises sur 1300 milliards de dollars américains de trésorerie (« Wall Street dorlote ses actionnaires à coup de milliards », 10 avril 2016).

Voici quelques statistiques extraits de cet article :

En 2014 et 2015, «au moins 20% des 500 entreprises composant l’indice boursier S&P ont réduit d’au moins 4% le nombre de leurs actions, et par conséquent augmenté leurs bénéfices par action d’au moins 4%», a calculé Howard Silverblatt, analyste chez S&P Dow Jones Indices.

Les 500 plus grosses entreprises cotées en Bourse aux États-Unis avaient consacré 27,5% des 500 milliards de dollars de leurs bénéfices opérationnels aux rachats d’actions en 2009, selon S&P Dow Jones.

En 2015, cette proportion a plus que doublé: sur les 885,29 milliards de dollars de bénéfices engrangés en 2015, 572,5 milliards ont été redistribués aux actionnaires sous forme de rachats d’actions, soit 64,7%, dopant les bénéfices par action de 3,22% en moyenne.

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Ivan Tchotourian