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Gouvernance normes de droit Nouvelles diverses

Dénonciateurs : L’AMF n’offrira pas de récompenses

Au terme d’une analyse rigoureuse et approfondie, l’Autorité des marchés financiers n’entend pas offrir de récompenses financières pour les dénonciateurs d’infractions aux lois administrées par l’Autorité.

L’Autorité a suivi de très près la mise en place des divers programmes de dénonciation élaborés par d’autres organisations et minutieusement observé leurs retombées tant quantitatives que qualitatives. Dans son travail d’analyse, l’Autorité a notamment étudié la situation aux États-Unis et en Ontario où la Securities and Exchange Commission (SEC) et la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) offrent un programme de dénonciation avec récompense ainsi qu’en Angleterre et en Australie où la Financial Conduct Authority (FCA) et l’Australian Securities and Investments Commission (ASIC) offrent un programme de dénonciation sans récompense. La conclusion est qu’il ne peut être établi avec certitude, à partir de données précises, que l’incitatif financier génère plus de dénonciations de qualité.

Les recherches et analyses de l’Autorité démontrent plutôt que la protection de la confidentialité demeure la source de motivation première chez le dénonciateur. « Nous sommes convaincus que cette protection, combinée à des mesures anti-représailles dans le cadre d’un programme structuré et bien publicisé, auront un impact déterminant sur le nombre et la qualité des dénonciations transmises à l’Autorité et ce, sans qu’aucune récompense ne soit nécessaire », précise le directeur général du contrôle des marchés, Jean-François Fortin. « Notre approche « sans récompense » correspond également à celle adoptée par d’autres régulateurs et organisations dans le monde et au Québec qui ont mis en place des lignes de dénonciation », a-t-il ajouté.

Pour en savoir plus, cliquer ici.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Normes d'encadrement Nouvelles diverses

La finance de l’avenir sera durable

«L’avenir de la finance n’est pas la finance traditionnelle. Ce sera la finance durable, la finance de la lutte aux changements climatiques. Nous pouvons créer toute une industrie autour du financement de projets de décarbonisation », a déclaré l’Américain d’origine indienne, lui-même un ancien entrepreneur.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire ici l’article suivant : « L’avenir de la finance n’est pas la finance traditionnelle ».

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

autres publications normes de droit Nouvelles diverses responsabilisation à l'échelle internationale Structures juridiques

Évitement fiscal : réformes en vue !

Pierre Moscovici, le commissaire européen chargé des Affaires économiques et de la Fiscalité a présenté ce jeudi 28 janvier son paquet de mesures contre l’évasion fiscale des entreprises.

Celui-ci comprend 2 directives, une recommandation, une communication et une étude qui passe en revue les principaux instruments utilisés par les entreprises pour échapper à l’impôt.

Vous pourrez prendre des informations supplémentaires sur le site de Novethic : ici.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

Nouvelles diverses

Les grands du Québec sont toujours là

Dans le dernier magazine Les affaires, Géraldine Martin publie un édito (« Rona s’en va, mais les «grands» sont toujours là ») riche de plusieurs statistiques intéressantes. sur les grandes entreprises du Québec. Qu’en retenir ?

Le plus gros problème, me suis-je dit d’emblée, c’est que le Québec semble incapable de créer des géants plus vite qu’il n’en perd. C’était du moins ma perception. Car en fouillant dans notre base des données des «500 plus grandes entreprises du Québec», que Les Affaires publie chaque année, voici ce que j’ai trouvé: en 2015, nos 500 plus grandes entreprises employaient 772 799 personnes. Dix ans plus tôt, soit en 2005, elles comptaient… 706 352 employés, soit moins. Mais je m’attendais à ce que le chiffre de 2005 soit beaucoup plus élevé que celui de 2015. Toute une surprise.

Autre donnée fort pertinente: 66 % des 500 plus grandes entreprises sont aujourd’hui détenues par des Québécois, comparativement à 54 % il y a 10 ans.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

normes de droit Nouvelles diverses responsabilisation à l'échelle internationale Structures juridiques

La fin de l’opacité ?

Bonjour à toutes et à tous, Le Devoir (« Des élus américains veulent mettre fin aux structures anonymes ») m’apprend que des élus du Congrès américain ont déposé mercredi une proposition de loi s’attaquant aux sociétés anonymes créées aux États-Unis et soupçonnées de dissimuler des malversations financières et des opérations de blanchiment d’argent. À l’heure actuelle, plusieurs États comme le Delaware ou le Wyoming, permettent de créer une entreprise sans en révéler leur propriétaire.

À suivre donc…

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

mission et composition du conseil d'administration Nouvelles diverses

Risques d’une entrée en bourse

Dans son blogue, Diane Bérard revient sur les risques attachés à un premier appel public à l’épargne : « Quand une entrée en Bourse dérape » (Les affaires.com, 9 février 2016).

Vous avez brûlé tout l’argent neuf des investisseurs. Les administrateurs fuient le navire les uns après les autres. Et vous n’avez plus de temps pour un plan B. Voilà l’autre visage d’un premier appel public à l’épargne (PAPE). Celui dont on parle peu.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian

devoirs des administrateurs Gouvernance Normes d'encadrement Nouvelles diverses objectifs de l'entreprise

Retour sur Rona : encore !

Le professeur Yvan Allaire est revenu récemment sur l’affaire Rona : « Rona: faut-il protéger nos entreprises contre les prises de contrôle étrangères? » (Les affaires.com, 4 février 2016). Le professeur Allaire se pose 2 questions : faut-il protéger les entreprises et comment les protéger ?

Pour compléter la réflexion, je vous invite à lire ce rapport publié il y a un an et demi : Groupe de travail sur la protection des entreprises québécoises, « Le maintien et le développement des sièges sociaux au Québec », février 2014. Des solutions ont été proposées qui mériteraient peut-être d’être actualisées.

Les gouvernements au Canada ont peu de recours pour s’opposer à une tentative de prise de contrôle non souhaitée; toutefois, il serait important qu’à la première occasion, le conseil d’administration d’une entreprise visée demande aux tribunaux de statuer sur la validité de la position des commissions des valeurs mobilières qui va à l’encontre des jugements de la Cour suprême, pourtant l’autorité juridique ultime au Canada.

Quant aux prises de contrôle consensuelles, il faut rappeler aux conseils d’administration leur responsabilité envers l’entreprise et toutes ses parties prenantes. Une vente d’entreprise ne devient pas ipso facto acceptable parce qu’elle enrichit les actionnaires et la direction.

À la prochaine…

Ivan Tchotourian