Nouvelles diverses | Page 12

Nouvelles diverses

La RSE a de l’avenir au Québec

« Quand le Conseil du patronat prône le développement durable », tel est l’intéressant dernier billet de Diane Bérard sur Les affaires.com. Un bel avenir pour la RSE en perspective !

 

Dans un premier temps, les entreprises se sont souciées de leur image. Ensuite, elles se sont préoccupées d’acceptabilité sociale. Il fallait faire plaisir à tout le monde. Aujourd’hui, il est temps de s’intéresser au développement durable pour vrai », estime Yves-Thomas Dorval, pdg du Conseil du Patronat du Québec.

 

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Ivan Tchotourian

autres publications Nouvelles diverses

UK Business: What’s wrong? What’s next?

Tomorrow’s company vient de publier un très intéressant rapport intitulé : « UK Business: what’s wrong? what’s next? ».

The approach that we take to making companies successful affects everything we do and everything we value as a society. Too often we look to politicians for the answers to all our problems, when in reality it is companies that develop new products, provide employment and invest for the future. The world faces considerable challenges over the next few decades. A different business approach will be critical in overcoming these. In 2015 Tomorrow’s Company brought together leaders across business, government, and NGOs to develop a positive and practical vision for how companies can be a force for good in the future.

 

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Ivan Tchotourian

Gouvernance Nouvelles diverses

Des dirigeants canadiens plus éthiques que les autres ?

Selon une étude d’Ernst & Young, les dirigeants canadiens se distinguent largement des autres dirigeants du monde par leur comportement éthique (« Canadian executives more ethical than rest of the world », WP, 20 avril 2016).

According to the survey, just four per cent of Canadian executives would justify unethical behaviour during a global downturn – placing them well below the global average of 36 per cent. Indeed Canadians are also less willing to act unethically in an effort to meet financial targets

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Ivan Tchotourian

Normes d'encadrement Nouvelles diverses

Le boom de l’ISR au Canada

La journaliste de la presse+ (Mme Stéphanie Grammond) revient dans un article sur l’accroissement de l’investissement socialement responsable au Canada : « C’est facile d’être vert ».

Contrairement à ce que chantait Kermit, la célèbre grenouille du Muppet Show, c’est facile d’être vert… du moins pour les investisseurs.

Plus que jamais, l’investissement responsable a le vent dans les voiles. Au Canada, on compte plus de 1000 milliards d’actifs gérés en tenant compte du respect de l’environnement, de la saine gouvernance et des impacts sociaux. Un bond de 68 % en deux ans.

Désormais, près du tiers de l’industrie canadienne de l’investissement est socialement responsable. Mais c’est surtout en raison des caisses de retraite. Les particuliers, eux, sont en retard.

Mais il ne faut pas grand-chose pour les convaincre. À l’heure actuelle, moins de la moitié (46 %) des Québécois connaissent l’investissement responsable. Mais quand on leur explique le concept, les deux tiers (66 %) se disent prêts à investir de cette manière, nous apprend un sondage dévoilé aujourd’hui par le Mouvement Desjardins, en marge du jour de la Terre.

Pour rappel, j’avais eu l’occasion de publier l’année dernière sur le blogue Contact un article « Investissement socialement responsable: qu’en dit le droit? » consacré à l’incertitude du droit entourant ce choix.

Une étude parue en février montre que 20% des actifs sous gestion au Canada sont maintenant constitués par des investissements socialement responsables (ISR). Or ces investissements, qui prennent en compte des critères sociaux, éthiques ou environnementaux, ne font pas encore l’objet de positions juridiques claires. Par exemple, les gestionnaires de fonds de mon régime de retraite pourraient-ils être tenus légalement responsables de mauvais rendements associés à leur décision de réaliser des ISR?

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Ivan Tchotourian

Nouvelles diverses

Amazon, Bell et la responsabilité sociale

C’est sous ce titre que Gérard Fillion revient sur la responsabilité sociétale de deux célèbres entreprises : Amazon et Bell (ici sur ICI Radio-Canada).

Si malheureuse soit-elle, cette affaire a le mérite de nous rappeler combien les entreprises sont des entités qui ont des responsabilités, qui font partie de la collectivité et, même si elles sont en bourse et doivent livrer d’abord du rendement à leurs actionnaires, elles ne sont pas exemptées, pour autant, de bien se comporter.

Récapitulons. Dimanche, Alexandre Taillefer, dont le fils s’est enlevé la vie, se demande, à Tout le monde en parle, si Amazon n’aurait pas été en mesure de détecter les appels à l’aide de ce dernier, en mai 2015, lors d’échanges avec d’autres internautes sur la plateforme Twitch qui appartient à la multinationale depuis 2014.

Il pose la question puisque, de nos jours, les géants du web sont capables de suivre nos déplacements en ligne, nos intérêts, nos achats, nos comportements. Ils peuvent ainsi mieux cibler les propositions qu’ils nous font.

Est-ce qu’Amazon a vu les échanges du fils d’Alexandre Taillefer sur le réseau Twitch? Est-ce que l’entreprise aurait pu les voir et aurait pu ainsi lancer une alerte avant que l’irréparable ne se produise?

Lundi, sur Twitter, un animateur de radio de la station Énergie à Québec, propriété de Bell Média, a laissé entendre qu’Alexandre Taillefer rejetait la faute, totale ou partielle (il n’a pas précisé), du suicide de son fils, sur Amazon.

Le raccourci intellectuel de l’animateur, la réaction d’Alexandre Taillefer à ces propos et celle du public ont poussé Bell Média à suspendre son animateur, affirmant que ces propos ne respectaient pas le code de conduite de l’entreprise. Bell Média est allé plus loin aujourd’hui en annonçant son congédiement.

Les deux épisodes dans cette affaire nous renvoient donc à la responsabilité sociale des entreprises. Cette responsabilité dépasse les concepts de développement durable et de respect des lois du travail, dont on parle souvent, à juste titre. Mais, c’est plus que ça. La responsabilité sociale place l’entreprise comme étant un acteur social, avec des responsabilités, des devoirs, des valeurs, des privilèges et des droits.

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Ivan Tchotourian

autres publications Nouvelles diverses responsabilisation à l'échelle internationale Structures juridiques

Banques et paradis fiscaux : encore un rapport accablant

La journaliste du Monde (Mme Anne Michel) relaie un intéressant rapport qui nous apprend que les banques françaises réalisent des profits juteux dans les paradis fiscaux (ici).

Les banques françaises abusent-elles des paradis fiscaux ? Dans un rapport inédit, fondé sur des données officielles, et publié mercredi 16 mars, trois organisations non gouvernementales (le Comité catholique contre la faim et pour le développement-Terre solidaire –CCFD, Oxfam France et le Secours catholique-Caritas France) associées à la Plateforme paradis fiscaux et judiciaires, un réseau anticorruption, livrent ce chiffre choc : à elles cinq, BNP Paribas, la Société générale, BPCE (Banque populaire-Caisse d’épargne), le Crédit agricole et le Crédit mutuel-CIC ont réalisé 5 milliards d’euros de bénéfices dans des pays à basse fiscalité en 2014.

Ce montant est important : il représente le tiers des profits réalisés par ces banques hors de France (15,3 milliards d’euros au total). Le Luxembourg, dont la place financière a prospéré grâce à son régime fiscal ultra-avantageux pour les multinationales, accueille à lui seul 11 % de ces bénéfices ; ce qui en fait le troisième pays le plus lucratif pour ces groupes bancaires après la France et les Etats-Unis.

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Ivan Tchotourian

Nouvelles diverses objectifs de l'entreprise

Questions to Ask About Your Company’s Purpose

Bonjour à toutes et à tous, intéressant article de Dominic Houlder et Nandu Nandkishore intitulé « 4 Hard Questions to Ask About Your Company’s Purpose » sur le Harvard Business Review qui revient sur le cas Volkswagen.

In the early 1930s, cars in Europe were still a luxury for the rich. But in 1933 Dr. Ferdinand Porsche launched the People’s Car: Volkswagen. Its purpose was to enhance people’s lives through great engineering that offered everyone an accessible, high-quality car. The purpose behind the People’s Car resonated throughout the 20th century, and Volkswagen grew and prospered.

Then, in 2007, something changed. The Volkswagen leadership set a new overarching goal for the company: to become the world’s largest automaker by 2018.

(…) Too many leaders today focus on the practicalities of what and how rather than the more distant and abstract question of why. But there are costs to such shortsightedness, as Volkswagen’s example makes clear. How strong is your purpose? Is it solid enough to guide you through uncertain times? Stress-test it with these questions

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Ivan Tchotourian